Le Toyota bZ4X ouvre une nouvelle voie pour la marque japonaise pleinement engagée dans la lutte pour les voitures 100 % électriques.
Le bZ4X est le premier modèle de la famille bZ
Depuis 25 ans, Toyota est un véritable leader de l’électrification automobile. En 1997, elle a présenté la Prius, une pionnière, et depuis lors, elle domine d’une main de fer les ventes de véhicules hybrides avec plus de 20 millions d’unités vendues dans le monde.
L’expérience en matière d’électrification a servi à lancer la stratégie Beyond Zero – c’est- à-dire au-delà de zéro – dont l’acronyme bZ abrite une nouvelle famille de véhicules électriques 100 % à batterie (BEV). Une division électrique qui a mis du temps à venir car Toyota ne voulait pas faire les choses à la va-vite mais plutôt bien, du moins c’est ce qu’on dit.
Même si de nombreuses marques ont pris de l’avance en lançant des modèles électriques, le plus grand constructeur automobile mondial avec plus de 10 millions d’unités en 2022 a abordé sereinement son approche des BEV, considérant qu’il s’agit d’un territoire encore vert. Maintenant que le marché des véhicules électriques décolle, cela semble être le moment optimal pour se lancer dans ce domaine.
Le bZ4X est le premier modèle de la famille bZ mais, attention, ce n’est pas le premier électrique de la marque japonaise car le Toyota RAV4 EV (1997) et le Toyota iQ EV (2012) sont arrivés sur le marché avant, dans les deux cas comme une conversion de voitures électriques déjà fabriquées avec un moteur à combustion et qui génèrent peu de ventes. Une curiosité : il y a eu deux générations du RAV4 EV et la seconde a été développée par Toyota en collaboration avec Tesla.
Le nouveau bZ4X est donc le premier Toyota développé exclusivement en tant que BEV et également le premier à utiliser la nouvelle architecture spécifique aux véhicules électriques, la plateforme eTNGA. La saga s’agrandira avec de futurs modèles comme le bZ1, le bZ2 ou le bZ5 qui habiteront différents segments.
Équipement et habitabilité du nouveau Toyota bZ4X
À l’intérieur, elle ne ressemble à aucune autre Toyota non plus. La position du volant et l’instrumentation rappellent le si particulier i-Cockpit de Peugeot, même si la marque japonaise a opté pour un volant de diamètre normal. Un volant qui dispose d’une multitude de boutons et dont la partie supérieure peut recouvrir une partie des informations du tableau de bord en fonction de la taille du conducteur et de sa position de conduite.
La marque japonaise a annoncé qu’elle proposerait en option un volant de type avion – ou type “joug”, comme vous voulez l’appeler – qui améliore la visibilité de l’instrumentation et dispose d’une direction “by-wire” à rotation variable. rapport dans une rotation maximale de seulement 150 degrés. Je sais que vous êtes curieux de voir à quel point cela sera pratique et moi aussi mais je n’ai pas encore pu tester cette configuration.
La console volumineuse, haute et large, divise l’espace en deux et sert à localiser plusieurs grands compartiments de rangement. En raison de ces espaces, le bZ4x ne dispose pas d’une boîte à gants traditionnelle, qui manque. La console est faite de l’odieux plastique noir brillant qui sera probablement bientôt sale et rayé, mais de nombreux fabricants insistent encore pour l’utiliser.
La qualité des matériaux est tout simplement correcte mais le matériel disponible est abondant. La première Toyota bZ est proposée dans les concessions espagnoles avec les finitions Advance et Style Plus et vous pourrez profiter d’un chargeur de smartphone sans fil, d’un système de caméra à 360 degrés ou d’un toit ouvrant panoramique.
Le tableau de bord est numérique avec un écran de 7 pouces et dispose d’options de configuration. De son côté, le système multimédia avec écran de 12,3 pouces présente une interface claire, un fonctionnement tactile rapide et précis et dispose d’une connectivité avec Apple CarPlay (sans fil) et Android Auto. Les fonctions de base de la radio et de la navigation fonctionnent bien, sinon elles ne se démarquent pas particulièrement. À juste titre, la climatisation est située dans un module séparé avec des commandes physiques et tactiles.
De plus, le SUV fabriqué par Motomachi est raisonnablement agile lorsqu’il conduit sur des routes sinueuses. Ceci est facilité par la suspension arrière indépendante et un poids qui démarre à 1 895 kg.
Sachant qu’il s’agit d’un D-SUV et que la batterie à elle seule pèse déjà 480 kg sur la balance, le bZ4X peut être considéré comme léger par rapport aux autres modèles de la catégorie. Le centre de gravité est respectivement 90 mm et 50 mm plus bas que celui d’un RAV4 Hybrid et d’un RAV4 PHEV.
Malgré l’accélération notable, ce n’est pas une voiture dont la conduite nous donnera une montée d’adrénaline. La vitesse maximale est limitée à 160 km/h, elle est civilisée et en milieu urbain elle induit une conduite détendue toujours appréciée face au stress généré par les embouteillages dans certaines villes.