La crainte des marques européennes par rapport aux marques asiatiques dans le domaine des voitures électriques est permanente, mais pas dans tous les domaines. L’autonomie et la puissance de charge sont essentielles, mais les marques chinoises n’ont toujours pas l’expérience nécessaire pour pouvoir représenter un danger important. Le bien et le beau coûtent cher, voire très cher.
Voitures électriques : La guerre continue entre les marques asiatiques et européennes
Les marques européennes ont passé quelques années à défendre leurs intérêts face aux marques chinoises qui s’implantent de plus en plus sur le continent européen. La guerre ne fait que commencer avec une offre croissante de voitures électriques, véritable cheval de bataille entre les deux continents et, bien sûr, leurs prix.
L’autonomie et les gadgets technologiques sophistiqués qu’ils proposent sont l’arme pour séduire les clients, mais il y a bien plus encore derrière pour qu’un constructeur chinois réussisse.
Il ne s’agit pas de vendre davantage d’unités, mais de s’assurer que les clients soient satisfaits de ce qu’ils proposent. En ce sens, les Chinois ont beaucoup appris des entreprises européennes qui fabriquent leurs modèles dans ce pays lointain de l’Est, notamment en ce qui concerne les finitions intérieures et extérieures.
La qualité des matériaux ou les tolérances dans les ajustements entre les pièces ont toujours été essentielles pour déterminer le niveau de finition d’une voiture ou d’une autre, même si c’est l’une des sections que les Européens chouchoutent au maximum.
Les clés qui mèneront les marques chinoises au succès en Europe
La prétendue supériorité des marques chinoises n’est rien comparée à d’autres aspects clés découverts par le cabinet de conseil stratégique Berylls. Jan Burgard, responsable de l’étude, a souligné que « très peu de clients connaissent les fabricants chinois. Les exceptions sont des marques comme Polestar ou MG, qui ont une certaine influence et un héritage européen.
Le service après-vente est un autre point clé, qui détermine également la satisfaction du client, la maintenance et la disponibilité des pièces, ainsi que la rapidité de prestation des services.
L’un des rôles les plus importants et dans lequel toutes les marques se battent pour faire preuve de déférence envers les clients, et à ce stade, les marques chinoises sont encore très loin. Leur principal problème est qu’ils ont décidé de construire la maison à partir du toit, plutôt qu’à partir des fondations, sans leur propre réseau de revendeurs, par exemple.
Les marques chinoises ratent leur objectif de conquérir l’Europe
Ils ont visé haut, très haut, directement sur le Premium, alors que le véritable défi est de le faire sur les segments inférieurs du marché, celui des véhicules utilitaires et celui des compacts. Les voitures qui circulent dans une fourchette de prix inférieure à 25 000 euros sont de moins en moins nombreuses, les constructeurs les ont abandonnées, et c’est là que les Chinois peuvent faire sensation.
Ce qui est une réalité, c’est que peu importe le nombre de marques chinoises qui s’aventurent à rivaliser en Europe, le temps nous dira lesquelles survivent et lesquelles ne survivent pas, même avec la chute redoutée de certaines marques européennes